Mirabilia Lingerie, c’est l’histoire Chloé, une jeune femme de bientôt 25 ans qui rêvait d’être son propre patron … Et de mettre en avant le savoir-faire de notre bonne vieille France, son savoir faire. Rencontre dans un univers sexy, avec une touche de poésie.

Le Ticket Mode : Bonjour Chloé, parlez-nous un peu de vous, de votre parcours. D’où venez-vous ?
Chloé : Je suis originaire du Bassin d’Arcachon, soit le plus bel endroit du monde. Depuis toute petite, je suis attirée par les travaux manuel, l’art, la déco, la peinture, et l’architecture que je tiens de mon père. C’est pourquoi je me suis dirigée tout naturellement vers un lycée sur Bordeaux, spécialisé en Arts Appliqués. A l’époque, il y avait le grand boom de l’émission DECO, avec Valérie Damidot. C’était ça mon objectif premier : faire de la déco ou du design d’intérieur. Finalement, j’ai eu l’opportunité de pouvoir aller au Salon de la Lingerie à Paris, grâce à la responsable d’une boutique de lingerie chez qui ma mère allait toujours et que j’accompagnais avec plaisir ! J’admirais, sans me lasser, les délicieuses parures de Chantal Thomas. Cette idée de pouvoir moi aussi faire de si jolies choses a fait son bout de chemin dans ma tête et je me suis lancée, en rejoignant la grisaille parisienne !
C’était aussi là quelque chose qui me tenait à cœur : être mon propre patron, organiser mon travail et mes journées comme je le souhaitais, et surtout travailler où je le souhaitais.
Chloé : J’ai donc été admise à l’école privée FORMAMOD, où j’ai effectué 1 an de formation en prêt-à-porter, puis 1 an de lingerie. Durant ces 2 années d’école j’ai effectué un stage chez une créatrice de robe de mariée à Bordeaux (Laetitia McLeod) et un stage chez une créatrice de lingerie (Dément Lingerie). J’ai ensuite été prise en stage chez Princesse Tam Tam durant 8 mois, alternant du montage de produits, un peu de modélisme et de la gestion de dossier technique, permettant ainsi la collaboration entre le siège social et les usines de montage. Suite à mon alternance, j’ai pu obtenir un CDD d’un an chez eux. Après ce contrat il a été difficile de retrouver une place quelque part, d’autant plus que je n’habitais pas en Île-de-France mais à Reims. Je faisais le trajet tous les jours, matins et soirs en train. Ayant des parents tous les 2 de professions libérales, c’était aussi là quelque chose qui me tenait à cœur : être mon propre patron, organiser mon travail et mes journées comme je le souhaitais et surtout travailler où je le souhaitais, Paris n’étant pas réellement pour moi, je ne suis pas adepte des grandes villes.
LTM : Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler dans la lingerie ? Est-ce qu’il ne s’agit pas d’un marché saturé ?
Chloé : Ce qui me plait dans la lingerie c’est le fait de travailler de petites pièces, d’être minutieuse, de manipuler de jolies matières. C’est d’ailleurs pour ces mêmes raisons que j’avais hésité à l’époque entre une école de mode, et une école de joaillerie, je pense que ça m’aurait tout autant plu. Je ne sais pas réellement si on peut dire que la lingerie est un marché saturé. Ce que je sais par expérience, c’est qu’il est difficile de trouver sa place dans une entreprise, et qu’il est d’autant plus difficile de monter sa propre affaire. Maintenant, il y a toujours de nouvelles technologies dans les matières, ou de nouvelles tendances qui émergent, alors je pense qu’il y aura toujours de nouvelles idées à prendre…
Ce que je souhaite proposer aux gens c’est ce que j’appelle une lingerie-à-porter. J’essaye de proposer des pièces élégantes qui donnent à se faire voir.
Si je suis créatrice de lingerie aujourd’hui, c’est bien parce que, comme son nom l’indique, ma passion c’est la création.
Les pièces coups de cœur :



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