George Sand, « féministe » avant l’heure
Comment ne pas penser à George Sand lors de la journée de la femme ?

Jusqu’à sa mort en 1876 dans son Berry natal, Amantine Aurore Lucile Dupin de son vrai nom, n’a cessé de marquer son temps. Indépendante à souhait, l’une des figures les plus importantes de la littérature française du 19ème siècle mettait un point d’orgue à faire honneur à la notion de liberté, à une époque où la situation féminine était encore très précaire. Femme émancipée, la cause féministe n’était cependant pas une fin en soi pour celle qui se considérait avant tout comme un écrivain reconnu du monde des hommes. Qualifiée de « génie » par Balzac, ses romans « Indiana » et « Lélia » ont marqué les esprits, et ce sont ces deux œuvres qui auront forgé la notoriété de cette femme d’idéal.
Changer la condition des femmes sans pour autant en devenir sectaire, George Sand avait ainsi trouvé la parade afin de rester libre de ses mouvements dans la rue et dans les lieux publics, en prenant l’apparence d’un homme. Armée d’une veste et d’un pantalon, elle avait alors subi les critiques et les menaces de bon nombre d’hommes connus et influents de cette époque où la « provocation » était fort mal perçue, tout comme son idée de l’amour libre, qu’elle vécue avec passion. Loin des standards conformistes de l’époque, George Sand restera à jamais précurseuse d’un mouvement féministe un tantinet provoquant. La première femme publique et combattante, un exemple.
Écrit par Florent Ostermann
Élevé par une lionne

Emma Gonzalez : le symbole d’une génération qui se bat contre les armes

Emma Gonzalez est une rescapée de la tuerie du 14 février, dans le lycée Marjory-Stoneman-Douglas, en Floride. Cette étudiante de 18 ans a marqué les esprits par son discours au cours d’une manifestation d’hommage, trois jours après cet évènement tragique.
Son intervention, remplie d’émotion, a fait ressortir un message fort contre la vente d’armes aux États-Unis et contre les politiques, dont Donald Trump, ayant des liens avec les lobbyistes de l’armement.
Elle montre à quel point la jeunesse est capable de comprendre la situation politique de son pays et plus encore, qu’elle est prête à faire bouger les choses. Aujourd’hui, sans elle et l’engouement pour son message sur les réseaux sociaux, le président des États-Unis n’aurait peut-être jamais annoncé vouloir passer l’âge légal de vente d’armes de 18 à 21 ans.
Cette avancée peut être insignifiante pour certains, mais si chacun parvenait par son engagement à avoir autant d’impact qu’Emma Gonzalez, de grands changements pourraient naître.
Ecrit par Sylveur Gausserand
Les femmes de ma vie


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