La maladie tout autant qu’un handicap confrontent les personnes qui en sont atteintes à de multiples combats. Il y a bien entendu affronter la maladie et/ou apprendre à surmonter une infirmité ; mais il y a aussi la difficile acceptation de soi… Une acceptation souvent rendue plus compliquée quand il faut, en plus, affronter le regard des autres. Pour les adultes, le chemin est long et ardu… Alors, imaginez pour les enfants ! Heureusement, A Doll Like Me est né ! Une poupée à l’image de son petit propriétaire.
Une idée pleine de cœur
Amy Jandrisevits était une assistante sociale qui travaillait dans une unité d’oncologie pédiatrique dans le Wisconsin (USA). De par son métier, elle était particulièrement confrontée à la souffrance et la solitude d’enfants malades ou atteints d’un handicap. Pour adoucir leur quotidien, comme beaucoup de personnes (parents ou professionnels de la santé) elle avait recours notamment aux poupées.
« Les poupées sont thérapeutiques à bien des égards sans que je puisse réellement expliquer pourquoi », indiquait-elle dans une de ses interviews. Pourtant, un jour, elle fait un constat : ” j’ai réalisé que les cheveux épais et l’apparente parfaite santé des poupées nuisaient aux enfants avec lesquels je travaillais.“
En effet, comment ces derniers pouvaient-ils se reconnaitre voir s’identifier à des poupées “saines” ? C’est ainsi qu’elle commença à en fabriquer à l’image de ses petits patients. Bras atrophié, peau tâchée, crâne rasé… Le succès immédiat se répandit à vitesse grand V dans tout le pays.

“Au cours des quatre dernières années, j’ai personnellement fabriqué plus de 300 poupées, et de nombreuses personnes sont encore sur (une) liste d’attente.” confiait-elle encore à un magazine américain.

Chez LeTicketMode, nous avons été touchés par cette belle initiative. Partagez largement, pour que ce projet finisse par arriver en France, et que ces poupées fassent aussi le bonheur de nos petites têtes blondes que la vie a, dès leurs plus tendres années, déjà bien éprouvées.
> Pour en savoir plus, Amy Jandrisevits a désormais une page Facebook, un GoFundMe et une vidéo très populaire sur YouTube qui explique le concept.


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